Notions transverses¶
Cette section regroupe différentes notions qui n’ont aucun rapport entre elles mais que vous retrouverez tout au long de votre utilisation du programme. La documentation vous proposera des liens directs vers ces explications à chaque fois que cela sera pertinent. Vous pouvez donc passer cet écran pour le moment (ou le lire « en diagonale », juste pour vous familiariser).
Catégories analytiques¶
Les catégories analytiques permettent de donner aux bénéficiaires de décomptes une répartition claire et précise de la provenance de leurs revenus.
Il existe 4 catégories analytiques. Par convention, on les associe comme suit mais vous pouvez les organiser complètement différemment :
- Catégorie 1 : ventes physiques
- Catégorie 2 : ventes numériques
- Catégorie 3 : streaming
- Catégorie 4 : licences
- Autres : tout le reste
(oui, vous comptez bien, cela fait 5 catégories)
Pour que le système fonctionne correctement, vous devez associer une catégorie à chacun de vos distributeurs (dans la section de configuration dédiée) et, sur cette même page, associer une catégorie aux ventes streaming et aux synchronisations.
Si vous n’indiquez pas de catégorie, les ventes iront dans la catégorie « Autres », c’est automatique.
Si l’agencement des catégories ne vous convient pas ou si vous n’aimez pas les termes utilisés, vous pouvez les changer facilement dans l’écran de configuration, page « traductions » :
Au final, vos bénéficiaires reçoivent un tableau et un graphique en secteurs (camembert) précis et explicites :
Catégories de supports¶
La plupart des contrats prévoient des abattements particuliers sur certains supports (par exemple les boîtiers « Digipack » ou les compilations externes).
Plutôt que d’essayer de prévoir tout ce que l’imagination (fertile) des juristes a déjà conçu ou pourrait concevoir dans le futur, Inpro vous permet de gérer ces cas avec souplesse : ce sont les catégories de support.
Le principe est le suivant :
- vous définissez des catégories de support (Digipack, produit spécial, compilation externe…) dans la configuration. Ce sont de simples noms.
- vous ajouter aux supports concernés ces catégories.
- vous indiquez dans les contrats l’abattement à appliquer lorsque le support vendu a cette catégorie.
Par exemple, si certains de vos contrats prévoient un abattement de 10% sur les supports Digipack :
- Vous créez dans la configuration une catégorie de support « Digipack » (si elle n’existe pas déjà).
- Sur le(s) support(s) concerné(s), vous ajoutez cette catégorie de support « Digipack »
- Sur le(s) contrat(s) concerné(s), vous ajoutez un abattement par catégorie de support en choisissant « Digipack » pour la catégorie et « 10% » pour le taux d’abattement.
Il existe une subtilité : puisque vous pouvez avoir un même support utilisé pour des ventes physiques et numériques et qu’il n’est pas question d’appliquer un abattement Digipack sur le numérique, vous devez appliquer deux abattement :
- l’un à 10% (sans préciser de type de distributeur ; ce sera le cas par défaut)
- un autre à 0% en précisant le type de distributeur « Téléchargement ».
Si la vente concerne des ventes numériques (Téléchargement), Inpro appliquera un abattement de 0%, dans tous les autres cas il appliquera les 10%.
Codes¶
Dans Inpro, les titres et les supports sont « retrouvés » grâce à des « codes » : lorsque vous importez un décompte de ventes de l’un de vos distributeurs, Inpro cherche, pour chaque ligne, à savoir s’il connaît déjà le titre ou le support. Si c’est le cas, il associe la vente au titre ou au support qu’il a reconnu et passe à la ligne suivante. Sinon, il vous demande d’effectuer la correspondance manuellement.
La plupart du temps, les titres sont identifiés par un code ISRC et les supports par un code UPC (ou EAN13). Mais parfois, surtout lorsque les décomptes que vous recevez ont été faits « à la main », ils ne sont pas associés à des codes et il faut se replier sur le titre (et éventuellement l’artiste) pour identifier le produit de la vente.
Notez également que :
- Un titre peut avoir plusieurs codes ISRC et qu’un support peut être désigné par plusieurs codes UPC.
- Les codes ISRC et UPC sont supposés « universels » : normalement, un code ISRC désigne toujours le même titre, quel que soit le distributeur.
- Certains distributeurs (les majors notamment) ont leur propre codification interne et il est primordial qu’Inpro rattache de telles codifications au distributeur concerné : si Universal codifie l’un de vos supports « 123456789 », ce code ne sera lié à ce support que chez Universal et si Warner utilisait également des codes spécifiques, ce code « 123456789 » ne correspondrait pas au même support.
Inpro définit donc un ensemble de règles simples pour gérer ces codes et homogénéiser l’identification des titres et des supports. Ces règles sont définies en fonction du type de code :
Type de code | Titre/Support | Universel | Champs |
---|---|---|---|
ISRC | Titre | Oui | Code |
UPC | Support | Oui | Code |
UPC+ISRC | Titre | Oui | Code |
T+A | Titre et support | Non | Titre, Artiste, Signature |
internal | Titre et support | Non | Code, Signature |
REF | Support | Oui | Code |
- ISRC (International Standard Recording Code)
- C’est le code le plus utilisé pour référencer les titres (voir UPC+ISRC)
- UPC (Universal Product Code)
- Ce type de code, également appelé EAN13 ou « code barres » est le plus utilisé pour les supports.
- UPC+ISRC
- Le code ISRC est supposé universel mais certains distributeurs (comme Believe) ont pu accepter, par le passé, des doublons et un même code ISRC peut référencer des titres différents : impossible pour Inpro de savoir lequel payer. Pour ces distributeurs, il faut que la case « ISRCIsUnique » soit décochée (dans la configuration des distributeurs). Les identifications sont alors effectuées sur le couple UPC+ISRC et c’est ce couple qui est « unique ».
- T+A (Titre+Artiste)
- Ce type de code est utilisé lorsque des décomptes de ventes arrivent sans code. Dans ce cas, la correspondance des titres va s’effectuer sur la signature du distributeur, le titre, et l’artiste.
- Internal
- Indique que le code est spécifique à un distributeur. Dans ce cas, la reconnaissance et la correspondance des titres s’effectue sur la combinaison de la signature du distributeur et du code.
- REF
- Il s’agit de la référence commerciale, celle qui est écrite sur la « pochette » du disque. Elle est de moins en moins utilisée.
Modèles de provenance¶
Les décomptes que vous importez de vos distributeurs indiquent généralement une provenance (source). Celle-ci n’est pas forcément explicite et vous pouvez souhaiter la masquer ou, au minimum, la qualifier ou la préciser.
Le texte que vous indiquez dans la case « Modèle provenance » indique à Inpro de quelle façon il doit utiliser cette provenance : il la remplacera, dans les ventes importées, par le texte que vous aurez indiqué ici avec une subtilité : si ce texte contient une étoile « * », celle-ci sera remplacée par la provenance telle qu’elle a été indiquée sur le décompte de votre distributeur.
Par exemple, si votre distributeur, IDOL, vous indique qu’il a perçu des ventes de la part d’iTunes, vous pouvez altérer cette provenance ainsi :
Modèle | Résultat |
---|---|
IDOL | IDOL |
Idol (*) | Idol (iTunes) |
Idol (via *) | Idol (via iTunes) |
* | iTunes |
Numéros internes¶
Pour garantir que chaque fiche (titre, support, ayant droit, bénéficiaire, contrat, etc.) est unique, Inpro lui attribue un numéro. Ce numéro ne peut pas être changé.
Théoriquement, ce numéro devrait être masqué car il n’a pas grand intérêt pour l’utilisation normale du programme. Toutefois, il peut être nécessaire au support technique pour effectuer une réparation ou un traitement massif. Son caractère séquentiel (les numéros se suivent en partant de 1) peut également vous être utile pour déterminer la chronologie de création des fiches.
Si vous supprimez une fiche, le numéro n’est pas réutilisé. Il y a un « trou » dans la numérotation. Ça n’a aucune conséquence (autre qu’esthétique).
Ce numéro apparaît dans les listes comme une colonne intitulée « N° » ou « id ». Il est également visible dans les fiches, grisé, dans un recoin.
Signature distributeur¶
Certains distributeurs séparent les décomptes qu’ils vous adressent selon qu’il s’agit de ventes physiques, numériques, de licences, de synchronisations, etc.
Il est pratique de créer, dans ce cas, plusieurs distributeurs (notamment pour associer à chacun un filtre d’import ou pour gérer finement les catégories analytiques).
Toutefois, les correspondances de titres et de supports étant liées aux distributeurs, vous seriez normalement contraint(e)s d’établir ces correspondances plusieurs fois pour un même distributeur.
Pour pallier ce problème, Inpro utilise la notion de signature : plutôt que d’associer les correspondances à un distributeur, celles-ci sont associées à une signature. Ainsi, si vous associez la même signature à plusieurs distributeurs ils « partageront » leurs correspondances. La signature est un texte quelconque de 10 caractères.
Note
les signatures ne s’appliquent pas aux codes UPC et ISRC qui sont reconnus quel que soit le distributeur ou la signature.
Par exemple, si vous avez 3 distributeurs :
- Universal (ventes physique)
- Universal (ventes numériques)
- Universal (licences)
vous pouvez leur associer la même signature « UNIVERSAL ».